Transports-Accessibilité

  • Problème de stationnement

    Je suis une personne handicapée à la retraite ne pouvant me déplacer sur de longues distances.

    Je suis titulaire de la carte européenne de stationnement (macaron).

    J'habite une maison dont je suis propriétaire.

    Il n'y a pas de places handicapées dans ma rue ou mon quartier.

    Durant trois ans, je me suis garée devant mon garage avec l'autorisation verbale du maire et ce comme tous les autres habitants de ma rue devant leurs propres maisons.

    Un jour de février 2017, sans que je n'en ai été prévenue, des agent communaux sont venus installer devant chez moi, des plots en prévision de l'installation de gros pots de fleurs rendant impossible de se garer à cette endroit sans dépasser devant le garage mitoyen de mon voisin.

     

    Je ne suis pas arrivée à joindre le maire par téléphone.

    Quelques jours plus tard, je me suis donc déplacée jusqu'à la mairie.

    Il m'a dit de me garer devant le garage du voisin puisque celui ci l'avait transformé en entrée ce qui lui faisait perdre le bénéfice du garage.

    Ce que je fis au grand dam de celui-ci, pendant un mois.

    Fin mars, la gendarmerie est venue à la demande de mon voisin pour essayer de dialoguer.

    Rien n'y a fait.

     

    Aujourd'hui, les pots de fleurs ont été installés et je ne peux donc plus du tout me garer devant chez moi.

    J'ai également reçu un courrier de la mairie m'interdisant de me garer devant mon garage.

    Nous avons, avec mon mari, acheté une smart (très petite voiture) pour me permettre de me garer devant le garage à côté des pots de fleurs, sans dépasser devant chez mon voisin quand je ne trouve pas de place dans le quartier.

    Je ne laisse jamais ma voiture là longtemps mais c'est mon mari qui doit aller la garer une fois que je suis rentrée dans notre domicile.

    J'ai contacté tous les services pouvant m'aider ainsi que la préfecture mais à ce jour, personne n'a pu résoudre mon problème.

    Cette situation me crée beaucoup de stress et de difficultés.

    Nous rappelons au-delà de ce témoignage que l'été dernier, une personne a été condamné à payer une amende pour s'être garé devant son garage. Ce qui ne justifie en rien les difficultés rencontrées par cette personne.

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  • Mon ascenseur en panne, je suis empêché d'aller voter !

    Le vendredi avant le 1er tour des élections présidentielles, j’ai constaté que l’ascenseur était en panne et on m’a dit qu’il ne serait pas réparé avant le lundi suivant. J’ai téléphoné au bailleur pour leur demander d’intervenir. On m’a dit que j’aurais dû faire une procuration pour voter. J’ai appelé les pompiers qui m’ont dit d’appeler dimanche. J’ai appelé le dimanche matin et les pompiers m’ont dit ne pas pouvoir intervenir. Les pompiers ont transféré mon appel aux urgences de l’hôpital pour que je demande des ambulanciers pour me descendre. Mon interlocuteur de l’hôpital m’a passé le médecin régulateur et comme je n’avais pas de problème de santé, on m’a dit ne pouvoir rien faire. 30 minutes après, le service des urgences me rappelle : « on a réfléchi, on transfert votre demande à la Préfecture ». Mon interlocuteur m’a dit : « ça ne nous regarde pas. On ne peut rien faire pour vous ». Je m’étais résigné à ne pas pouvoir voter.

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  • Un véritable « parcours du combattant » pour bénéficier d'un examen médical correct !

    Je suis suivi au niveau médical par l’hôpital Henry Gabriel. Ceux-ci m’ont pris un rendez vous auprès d’un ophtalmologiste de l’Hôpital Lyon sud.
    Auparavant, je me rendais au centre Kleber qui refuse désormais de me prendre en consultations car selon eux celles-ci demandent trop de temps.
    Le 9 janvier 2016, je me suis rendu seul au rendez-vous. Une fois les formalités faites, j’ai rencontré le médecin qui en me voyant s’est demandé comment il allait faire. En effet, il m’a informé qu’ils ne faisaient pas les transferts puisqu’ils n’avaient pas d’aides soignants dans le service d’ophtalmologie. Je tiens à préciser que je ne m’étais pas fait accompagner d’une auxiliaire puisque c’était censé être prévu.
    Un de ses collègues étant là, il lui a proposé de faire le transfert à deux ce à quoi le médecin a répondu qu’ils n’en avaient pas le droit.
    Il a alors décidé de faire « un examen à l’ancienne » avec la lampe jaune puisqu’il apparaissait bien que j’avais des problèmes suite au test de lecture effectué avec mon ancienne paire de lunettes.
    Il m’a rédigé une ordonnance avec laquelle je suis allé chez l’opticien qui ne m’a pas proposé de faire les tests habituels certainement par manque de matériel adéquat. 
    J’ai testé deux paires de lunettes car il pensait qu’une seule progressive ne me conviendrait pas.
    Ma mère m’a alors proposé de venir dans sa ville pour qu’elle puisse m’amener chez son opticien qui avait pour sa part le matériel qui convenait vis-à-vis du handicap. De plus, elle pouvait m’aider à faire le transfert.
    Cet examen a permis de constater que j’avais deux dixièmes en moins par rapport à l’examen effectué « à l’ancienne « à l’hôpital Lyon Sud !
    J’ai donc pu avoir des lunettes progressives adaptées à ma vue mais il aura fallu pour cela que je me rende dans une autre ville et que ma mère m’aide pour que je puisse avoir un examen fiable et juste.