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  • Escroquerie dans une bijouterie : un abus de vulnérabilité inacceptable !

    Une grande boutique de bijouterie dans une des rues les plus commerçantes de Lyon. On serait porté à faire confiance aux vendeurs et patrons ayant pignon sur cette rue. Tel ne fut pas le cas, jeudi dernier 16 juillet.

    Une jeune femme, handicapée moteur, découvre en vitrine de la boutique une montre, paraît-il de grande beauté. Afin de la voir de plus près, elle entre dans le magasin. Un vendeur (ou le patron) se présente, et faisant alors son métier, vante la beauté de la dite montre. Il commence à faire des propositions, si elle achète cet article, pour lui faire un crédit. Elle résiste alors, connaissant bien ses propres sérieuses difficultés financières.

    Son handicap physique, même s’il n’est pas très important est cependant largement visible. Le vendeur, profitant de la vulnérabilité de la cliente et de son impossibilité à se défendre, insiste fortement et finit par lui extorquer tout d’abord la somme de 139€ par le biais de sa carte de crédit, puis, avec forte insistance, la contraint à se rendre avec lui, après accord du patron, à un distributeur de monnaie afin d’y obtenir un RIB. Tremblante de peur, la jeune femme accompagnée par le vendeur, s’exécute, obtient le RIB demandé et est contrainte alors à signer une reconnaissance de dettes (3 fois 137€) puis se voit obligée de repartir profondément perturbée, la dite montre en poche. Honteuse, elle rentre chez elle et n’ose parler à qui que ce soit de cette escroquerie dont elle fut victime.

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  • Faisons valoir le droit à l'aide humaine pour la participation à la vie sociale !

    La participation à la vie sociale repose « fondamentalement » sur les besoins d’aide humaine pour se déplacer à l’extérieur et pour communiquer afin d’accéder « notamment » aux loisirs, à la culture, à la vie associative, etc. La vie sociale ne se limite donc pas à l’activité professionnelle ou à la fréquentation de l’école.

    Le temps attribué pour la participation à la vie sociale peut atteindre 30h/mois en moyenne, les besoins pouvant être pris en compte sur le mode d’un « crédit temps » global sur une année.

    Ce droit à compensation est peu utilisé. Quand la demande de participation à la vie sociale s’exprime dans les « attentes et besoins de la personne », les heures allouées sont globalisées et il est difficile d’identifier si les 30h/mois sont bien accordées.

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