• Newsletter janvier 2018

    Newsletter janvier 2018

     

    Tout d'abord, je me joins à toute l'équipe du groupe de veille d'accès au droit pour vous souhaiter une belle année 2018.

    Qu'elle soit riche en bons moments et que ce soit une année favorable au développement des droits de tous les individus qu'ils soient handicapés ou non.

     

    Vous n'avez pas eu de newsletter durant le mois de novembre et décembre mais je compte bien me rattraper et vous aurez vote newsletter mensuellement.

    N'hésitez d'ailleurs pas à la partager afin de faire connaître le blog et permettre à celui-ci de se développer et d'aider le plus grands nombre de personnes possibles.

     

    EN BREF

    Le chèque énergie

    Depuis le 1er janvier 2018, a été mis en place après une période de test dans trois départements, le chèque énergie.

    Il a pour but d'aider les ménages la plus modestes à régler leur facture d'électricité, de gaz ou de fioul.

    Il est basé sur le revenus fiscal de référence. E,n moyenne poour une personne seule touchant l'AAH, il devrait s'élever environ à 144 euros.

    Il n'y a aucune démarches pour y avoir droit ; si vous y êtes éligible, vous recevrez le chèque à votre domicile courant du 2 ème trimestre 2018.

     

    Aides techniques

    L’article D5232-10 du Code de la santé publique impose au fournisseur de matériel médical de procurer à son client un matériel de remplacement à son client adapté à ses besoins.

    Le fait pour le revendeur de « ne pas disposer de matériel disponible n’exonère pas le fournisseur de ses obligations ». (jurisprudence de ZIQ Blanquer au tribunal de Nantes).

     

    Recommandations de l'ONU

    Catalina Devandas- Aguilar, rapporteuse spéciale des nations unis sur les droits des personnes handicapes à épinglé la France, lors de sa visite en octobre.

    En effet, selon elle, la capacité juridique de tous, y compris les personnes handicapées, n'est pas respectée.

    Elle remet aussi en cause la trop grande institutionnalisation des enfants et adultes porteurs de handicaps, qui ne protège pas les personnes et crée de la ségrégation.

    Pour en savoir plus : une experte handicap passe la France au crible. https://informations.handicap.fr/art-onu-evaluation-france-853-10250.php)

     

    Stationnement

    Depuis le 1 er janvier 2018, chaque commune a le droit de fixer librement le montant des amendes pour mauvais stationnement.

    En ce qui concerne les personnes possédant la carte européenne de stationnement prioritaire, elles pourront continuer à se garer gratuitement sur TOUTES les places à condition de respecter la durée maximale fixée, qui ne peut être inférieure à 12heures.

     

    TÉMOIGNAGE

    Les deux témoignages mis en avant sont ceux d'une seule et même personne.

    Celle-ci mère d'un jeune enfant, est atteinte d'une maladie invalidante.

    Le premier (n'hésitez pas à cliquer sur le mot premier qui est le lien vers l'article intégral) parle de sa difficulté à obtenir une aide humaine alors que sa vie est compliquée au quotidien du fait de sa maladie et de ses « obligations » de maman.

    Le deuxième raconte les déboires qu'elle a vécu pour trouver un logement adapté à sa vie de famille et à sa condition physique.

  • Handicap et recherche de logement

    Ceci est mon deuxième témoignage, vous pouvez retrouver le premier avec l'histoire de mon handicap dans un témoignage antérieur.

    Je suis atteinte d'une spondylarthrite ankylosante ainsi que d'une algodystrophie à la main droite.

    J'ai des difficultés à me déplacer.

    Je suis maman d'un jeune enfant de huit ans.

    J'habite depuis quelques années au 7ème étage et j'ai été diagnostiqué alors que je vivais déjà dans ce logement.

    Il y a un ascenseur mais l'immeuble étant assez ancien, il tombe très régulièrement en panne ce qui me force à rester cantonner chez moi.

    Il y a trois ans, j'ai rempli un dossier pour trouver un autre logement.

    J'ai eu deux propositions dont aucune n'était adaptée à ma réalité : un trop loin de l'école de mon fils et une autre non adapté à mon handicap.

    J'ai relancé très régulièrement mon bailleur, seul interlocuteur possible puisque je vivais déjà en logement social avant ma demande.

    J'ai contacté aussi ma mairie où la personne ne voulait pas entendre mes difficultés et a très mal pris que j'ai refusé deux propositions alors que je n'avais pas d'autres choix et que de plus ces appartements étaient en état avancé de délabrement.

    Je suis également en rapport avec l'assistante sociale de la MDR depuis plus de deux ans.

    Je l'ai rencontré plusieurs fois sans que mon dossier n'avance pour autant et en continuant d'être bloqué par le secrétaire lorsque je t »léphonais pour avoir des nouvelles.

    Depuis six mois, les problèmes d’ascenseur étant beaucoup trop répétitif, j'ai commencé à « harcelé » mon bailleur en l'appelant toutes les semaines et en lui envoyant des mails tous les deux jours.

    La situation était devenue insupportable et mettait en péril ma qualité de vie et celle de mon enfant.

    En début d'été, la personne en charge de ces dossiers à la mairie a changé.

    La nouvelle a pris le temps de me rencontrer et de m'écouter.

    Deux semaines après, on me proposait un nouveau logement dans ma ville correspondant à mes besoins et que j'ai donc pu accepter.

    Pendant trois ans, j'ai énormément galéré en ne trouvant jamais personne pour m'aider concrètement.

  • Reconnaissance du handicap et PCH aide humaine

    Depuis 2014, on m'a diagnostiqué une spondylarthrite ankylosante et j'ai, entre autres, de grosses difficultés de marche.

    La même année, j'ai eu un accident du travail reconnu par la sécurité sociale qui m'a laissé une algodystrophie à la main droite.

    Je suis en arrêt maladie pour affection longue durée et j'ai un enfant de huit ans.

    Je touche également une rente accident de travail tous les trimestres.

    En 2016, la MDPH m'a accordée la RQTH(reconnaissance travailleur handicapé) et l'AAH (allocation adulte handicapée versée par la CAF). Je n'ai pas obtenue la carte stationnement pénible malgré l'avis favorable du médecin de la MDPH qui avait demandé à me rencontrer.

    Je dois renouveler ma demande tous les deux ans.

    J'ai refait une demande il y a quatre mois, j'ai été reçu par le médecin début juillet mais ils m'ont dit qu'il leur manquait encore des pièces pour statuer sur ma décision.

    Je n'ai pas fait de demande de PCH aide humaine car la personne de la MDPH m'a appelée personnellement et m'a dit de l'enlever de mon dossier car ça n'avait aucune chance d'être accordé puisque j'arrive à me laver et à me nourrir seule.

    Pourtant, la vie quotidienne est compliquée : j'ai des difficultés à assurer les tâches quotidiennes notamment en tant que maman d'un enfant encore jeune. J'ai également de grosses difficultés à me lever, et me préparer le matin à cause de ma maladie.

    Pendant deux ans j'ai pu bénéficier d'une aide ménagère payée par la CAF à hauteur de 4h par semaine.

    J'ai essayé de voir avec ma mutuelle mais ils ne peuvent prendre en charge que dix ou vingt heures et une seule fois.

    On m'a parlé de la sécurité sociale qui pouvait m'aider pour une durée de trois mois mais d'une part, cette solution n'est pas pérenne et d'autre part, je ne peux pas faire la demande moi même, seule une association peut la faire

    A ce jour , je me trouve sans solution à part celle de payer moi même une aide à domicile mais sans la déclarer car cela me reviendrait beaucoup trop cher.