Démarches administratives ou juridiques

  • Reconnaissance du handicap et PCH aide humaine

    Depuis 2014, on m'a diagnostiqué une spondylarthrite ankylosante et j'ai, entre autres, de grosses difficultés de marche.

    La même année, j'ai eu un accident du travail reconnu par la sécurité sociale qui m'a laissé une algodystrophie à la main droite.

    Je suis en arrêt maladie pour affection longue durée et j'ai un enfant de huit ans.

    Je touche également une rente accident de travail tous les trimestres.

    En 2016, la MDPH m'a accordée la RQTH(reconnaissance travailleur handicapé) et l'AAH (allocation adulte handicapée versée par la CAF). Je n'ai pas obtenue la carte stationnement pénible malgré l'avis favorable du médecin de la MDPH qui avait demandé à me rencontrer.

    Je dois renouveler ma demande tous les deux ans.

    J'ai refait une demande il y a quatre mois, j'ai été reçu par le médecin début juillet mais ils m'ont dit qu'il leur manquait encore des pièces pour statuer sur ma décision.

    Je n'ai pas fait de demande de PCH aide humaine car la personne de la MDPH m'a appelée personnellement et m'a dit de l'enlever de mon dossier car ça n'avait aucune chance d'être accordé puisque j'arrive à me laver et à me nourrir seule.

    Pourtant, la vie quotidienne est compliquée : j'ai des difficultés à assurer les tâches quotidiennes notamment en tant que maman d'un enfant encore jeune. J'ai également de grosses difficultés à me lever, et me préparer le matin à cause de ma maladie.

    Pendant deux ans j'ai pu bénéficier d'une aide ménagère payée par la CAF à hauteur de 4h par semaine.

    J'ai essayé de voir avec ma mutuelle mais ils ne peuvent prendre en charge que dix ou vingt heures et une seule fois.

    On m'a parlé de la sécurité sociale qui pouvait m'aider pour une durée de trois mois mais d'une part, cette solution n'est pas pérenne et d'autre part, je ne peux pas faire la demande moi même, seule une association peut la faire

    A ce jour , je me trouve sans solution à part celle de payer moi même une aide à domicile mais sans la déclarer car cela me reviendrait beaucoup trop cher.

  • Ouverture des droits au cours de l'évolution de la maladie, un parcours du combattant

    En 1997, j'ai fait une dépression due à mon travail très intense.

    En parallèle, je commençais à avoir divers problèmes physiques pour lesquels plusieurs généralistes m'ont dit ne rien détecter de particulier. J'exerçais le métier de serveuse.

    Afin de recevoir les indemnités journalières de la sécurité sociale tous les quinze jours, je devais très régulièrement retourner chez mon médecin afin de renouveler mes arrêts maladie.

    Finalement suite à un examen plus poussé à ma demande, mon état physique se détériorant, j'ai reçu le diagnostic de sclérose en plaques.

    J'ai lancé un dossier à la COTOREP (organisme remplacé par la MDPH) pour être reconnue en invalidité, avant la fin de mon arrêt de travail pour longue maladie.

    Le traitement du dossier fut interminable.

    C'est la présence de mon compagnon qui me permettait de subvenir aux besoins de base.

    En 1998,j'ai demandé une orientation professionnelle qui fut classée sans suite car l'assistante sociale considérait qu'il était mieux de ne pas travailler avec cette pathologie.

    J'ai quand même reçu plusieurs convocations du médecin de la COTOREP.

    En 1999, je reçois la réponse de la COTOREP : la carte invalidité et l'AAH étant refusés refusés et l'incapacité reconnue seulement à 40%. Je conteste la décision.

    En 2000, Je reçois une convocation au tribunal des affaires sanitaires et sociales  suite à ma demande de recours. Présence de psychologues, médecins etc... J'ai très mal vécu ce moment d'interrogatoire, non justifié dans la mesure où j'attendais une réponse pour être reconnue invalide.

    Trois longues années passent et je n'ai toujours rien. Dossier. Refus...Je n'ai aucune reconnaissance, pas d'argent et la maladie !

    En 2001, je lance un nouveau dossier auquel j'aurais une réponse en 2002 : je ne suis reconnue qu'à 60%, je n'ai droit à rien.

    En 2002, d'autres dossiers sont envoyés et d'autres refus sont reçus.

    Les dossiers se croisaient où se perdaient.

    Entre la COTOREP et la CAF, il y avait toujours un papier à fournir.

    Les deux organismes se « renvoyaient la balle » et en attendant, je n'avais toujours aucun revenu côté CAF.

    Je reçois enfin une régularisation des droits de la CAF.

    En 2004, je suis reconnue invalide à 80% : je reçois donc l'AAH, le complément de ressources, le macaron et la carte d'invalidité à 80%.

    En parallèle du dossier COTOREP, je fais un dossier pour la pension d’invalidité.

    Je suis convoquée par le médecin de la sécurité sociale pour faire un examen.

    Je demande une majoration de tierce personne, donc nouveau dossier. Je suis reconnue en catégorie 2 dans un premier temps, ce qui ne me permet pas d'obtenir la tierce personne qui est accordée seulement lorsque l'on est en catégorie 3.

    Je fais donc une nouvelle demande, et je suis convoquée une nouvelle fois par le médecin de la CPAM.

    Cette fois il me précise qu'il m'accorde la majoration de tierce personne.

    J'ai donc obtenu ma pension d'invalidité et la majoration de tierce personne le 1er décembre 2004.

    J'ai vécu 3 ans de galère administrative en plus de la maladie...

  • Nouveau certificat médical pour demande auprès de la MDPH

     

    Le certificat médical à fournir dans toutes demandes de PCH ou de cartes (invalidité, stationnement... auprès de la MDPH a été modifié en date du 7 mai 2017.

    Il comporte désormais douze pages et est donc plus détaillé.

    Il s'agit du formulaire Cerfa 15695*01.

    Vous pouvez le consulter et le télécharger ici. https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000034602798.