• Handicap et recherche de logement

    Ceci est mon deuxième témoignage, vous pouvez retrouver le premier avec l'histoire de mon handicap dans un témoignage antérieur.

    Je suis atteinte d'une spondylarthrite ankylosante ainsi que d'une algodystrophie à la main droite.

    J'ai des difficultés à me déplacer.

    Je suis maman d'un jeune enfant de huit ans.

    J'habite depuis quelques années au 7ème étage et j'ai été diagnostiqué alors que je vivais déjà dans ce logement.

    Il y a un ascenseur mais l'immeuble étant assez ancien, il tombe très régulièrement en panne ce qui me force à rester cantonner chez moi.

    Il y a trois ans, j'ai rempli un dossier pour trouver un autre logement.

    J'ai eu deux propositions dont aucune n'était adaptée à ma réalité : un trop loin de l'école de mon fils et une autre non adapté à mon handicap.

    J'ai relancé très régulièrement mon bailleur, seul interlocuteur possible puisque je vivais déjà en logement social avant ma demande.

    J'ai contacté aussi ma mairie où la personne ne voulait pas entendre mes difficultés et a très mal pris que j'ai refusé deux propositions alors que je n'avais pas d'autres choix et que de plus ces appartements étaient en état avancé de délabrement.

    Je suis également en rapport avec l'assistante sociale de la MDR depuis plus de deux ans.

    Je l'ai rencontré plusieurs fois sans que mon dossier n'avance pour autant et en continuant d'être bloqué par le secrétaire lorsque je t »léphonais pour avoir des nouvelles.

    Depuis six mois, les problèmes d’ascenseur étant beaucoup trop répétitif, j'ai commencé à « harcelé » mon bailleur en l'appelant toutes les semaines et en lui envoyant des mails tous les deux jours.

    La situation était devenue insupportable et mettait en péril ma qualité de vie et celle de mon enfant.

    En début d'été, la personne en charge de ces dossiers à la mairie a changé.

    La nouvelle a pris le temps de me rencontrer et de m'écouter.

    Deux semaines après, on me proposait un nouveau logement dans ma ville correspondant à mes besoins et que j'ai donc pu accepter.

    Pendant trois ans, j'ai énormément galéré en ne trouvant jamais personne pour m'aider concrètement.

  • Reconnaissance du handicap et PCH aide humaine

    Depuis 2014, on m'a diagnostiqué une spondylarthrite ankylosante et j'ai, entre autres, de grosses difficultés de marche.

    La même année, j'ai eu un accident du travail reconnu par la sécurité sociale qui m'a laissé une algodystrophie à la main droite.

    Je suis en arrêt maladie pour affection longue durée et j'ai un enfant de huit ans.

    Je touche également une rente accident de travail tous les trimestres.

    En 2016, la MDPH m'a accordée la RQTH(reconnaissance travailleur handicapé) et l'AAH (allocation adulte handicapée versée par la CAF). Je n'ai pas obtenue la carte stationnement pénible malgré l'avis favorable du médecin de la MDPH qui avait demandé à me rencontrer.

    Je dois renouveler ma demande tous les deux ans.

    J'ai refait une demande il y a quatre mois, j'ai été reçu par le médecin début juillet mais ils m'ont dit qu'il leur manquait encore des pièces pour statuer sur ma décision.

    Je n'ai pas fait de demande de PCH aide humaine car la personne de la MDPH m'a appelée personnellement et m'a dit de l'enlever de mon dossier car ça n'avait aucune chance d'être accordé puisque j'arrive à me laver et à me nourrir seule.

    Pourtant, la vie quotidienne est compliquée : j'ai des difficultés à assurer les tâches quotidiennes notamment en tant que maman d'un enfant encore jeune. J'ai également de grosses difficultés à me lever, et me préparer le matin à cause de ma maladie.

    Pendant deux ans j'ai pu bénéficier d'une aide ménagère payée par la CAF à hauteur de 4h par semaine.

    J'ai essayé de voir avec ma mutuelle mais ils ne peuvent prendre en charge que dix ou vingt heures et une seule fois.

    On m'a parlé de la sécurité sociale qui pouvait m'aider pour une durée de trois mois mais d'une part, cette solution n'est pas pérenne et d'autre part, je ne peux pas faire la demande moi même, seule une association peut la faire

    A ce jour , je me trouve sans solution à part celle de payer moi même une aide à domicile mais sans la déclarer car cela me reviendrait beaucoup trop cher.

  • Dépannage informatique

    Dans le cadre du Club Informatique, un bénévole de l’apf qui s'appelle Serge, m'a initié à l'informatique. Au début, je n'y connaissais rien.

    Après plusieurs mois d'initiation, je décide de m'équiper personnellement. Serge vient chez moi, pour voir comment je peux installer le Matériel informatique, et me voilà parti pour l'aventure ! Pendant plusieurs années, Serge venait souvent m'aider et me dépanner.

    Il y a 3 ans, j'ai trouvé par hasard un service qui s'appelait à l'époque « Mieux Vivre à Domicile » et qui aujourd'hui s'appelle « OK Service ». Je suis abonné à ce service pour 26,90€ par mois. Dès que j'ai un problème informatique, j'appelle « OK Service ». Ils viennent rapidement. Je paye 26,90€ la visite.

    Cette année, mon ordinateur est tombé en panne, il est parti à l'atelier de Lyon par « OK Service » cela m'a coûté 92,00€ plus la visite de 26,90€. Dans les 48 h, mon ordinateur était de retour. Ce service peut paraître cher, mais j'ai l'assurance d'être dépanné dans la semaine.

     Même si je ne paye pas d’impôts, j'ai la possibilité de me faire rembourser la moitié de mes mensualités de l'année par « OK Service » en envoyant mon avis de non-imposition, mais jusqu'à présent j'ai oublié.

    « OK Service » est une entreprise nationale. Son siège est au :99 Rue de Lyon - 13015 MARSEILLE. Tel : 04 9150 50 50 (Permanence téléphonique du lundi au samedi de 8 h à 20 h. Site : www.okservice.fr

    Mon témoignage est dénué de toute publicité.