Escroquerie dans une bijouterie : un abus de vulnérabilité inacceptable !

Une grande boutique de bijouterie dans une des rues les plus commerçantes de Lyon. On serait porté à faire confiance aux vendeurs et patrons ayant pignon sur cette rue. Tel ne fut pas le cas, jeudi dernier 16 juillet.

Une jeune femme, handicapée moteur, découvre en vitrine de la boutique une montre, paraît-il de grande beauté. Afin de la voir de plus près, elle entre dans le magasin. Un vendeur (ou le patron) se présente, et faisant alors son métier, vante la beauté de la dite montre. Il commence à faire des propositions, si elle achète cet article, pour lui faire un crédit. Elle résiste alors, connaissant bien ses propres sérieuses difficultés financières.

Son handicap physique, même s’il n’est pas très important est cependant largement visible. Le vendeur, profitant de la vulnérabilité de la cliente et de son impossibilité à se défendre, insiste fortement et finit par lui extorquer tout d’abord la somme de 139€ par le biais de sa carte de crédit, puis, avec forte insistance, la contraint à se rendre avec lui, après accord du patron, à un distributeur de monnaie afin d’y obtenir un RIB. Tremblante de peur, la jeune femme accompagnée par le vendeur, s’exécute, obtient le RIB demandé et est contrainte alors à signer une reconnaissance de dettes (3 fois 137€) puis se voit obligée de repartir profondément perturbée, la dite montre en poche. Honteuse, elle rentre chez elle et n’ose parler à qui que ce soit de cette escroquerie dont elle fut victime.

Ce n’est que samedi, le 18 juillet, que, n’y tenant plus, elle a révélé sa mésaventure à une amie. Revenues toutes deux à la boutique, soit 48 heures après la soi-disant vente, le patron a violemment refusé et de reprendre la montre et de rembourser la jeune femme.

Lors d’une seconde visite lundi 20, vers 12h15, le patron s’est refusé à écouter la jeune femme et son amie, les accusant alors de harcèlement.

Le commissariat de police, alerté, a conseillé de s’adresser au tribunal de commerce. Cette jeune femme n’est pas en mesure d’accomplir de telles démarches et n’a pas les moyens financiers pour engager une procédure.

Je ne sais comment votre association peut intervenir pour obtenir réparation dans cette affaire. Vous devez cependant pouvoir porter à la connaissance de vos adhérents des actes répréhensibles de ce type, relevant et de l’escroquerie et de l’abus de vulnérabilité.

Cette jeune femme (30 ans), que je connais depuis sa naissance pour des raisons familiales, ne désire pas que ses parents soient tenus au courant de sa mésaventure. Elle ne m’en a parlé par téléphone que ce samedi en fin de journée.

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