Les rêveries d’un fauteuil roulant après une difficile escapade !

Voilà le texte décrivant mon périple entre mon domicile et l'hôpital Antoine Charrial, sité sur Francheville. Il a été envoyé à plusieurs de nos élus. J'espère qu'il pourront nous aider à faire bouger les choses en faveur d'une route plus accessible pour tous.

Pour aller jusqu’à l’hôpital Antoine Charrial, la route est cahoteuse. Côté Craponne pair jusqu’à la rue des Tourais, les trottoirs sont neufs (presque neufs, ou presqu ‘usés suivant le degré d’optimisme !)

Après… les choses se gâtent !

La limite de Craponne et de Francheville est au milieu du bas-côté, devant le drive Leclerc ; ici, les trottoirs sont inexistants et pas même un accotement digne de ce nom : des cailloux et des ornières sont présents.

En fauteuil il faut longer la route étroite envahie par les automobilistes. La limite de la chaussée et des cailloux formant un bel angle saillant oblige à un choix cornélien : soit la chaussée et le danger, soit les cailloux et les trous, autre danger ! Après la rue de l’Est nous sommes à Francheville et franchement les choses empirent (oui c’est possible !) Il n’y a pas d’égout mais un fossé ; la municipalité a pris la peine de délimiter l’espace piéton par une barrière. Une personne pouvant se déplacer sur ses pieds passe en toute sécurité, mais pour un fauteuil il y a deux alternatives :

-          Tomber dans le fossé

-          Passer dans la rue sans pouvoir se serrer contre la barrière ; le goudron de la rue forme une pellicule s’arrêtant à angle droit à une vingtaine de centimètres de la barrière.

Pour revenir de l’hôpital l’autre côté de la rue est meilleur. Tant que l’on reste sur le territoire de Francheville le système en place avec une barrière délimite le «  trottoir ». Plus de fossé, mais les graviers ne sont pas un revêtement très carrossable lorsque l’on se promène en fauteuil roulant.

Puis arrive Craponne et c’est la fin des barrières. Les bas-côtés herbeux, chaotiques, voitures garées et ce jusqu’à Intermarché, voire plus haut encore ! Mais là… j’ai déjà retraversé, en croisant les doigts, et rejoins le trottoir plus sûr !

Précision : il existe des commerces le long de l’avenue Edouard Millaud côté impair.

Alors au nom de tous les fauteuils, au nom de toutes les personnes à mobilité réduite, pour les enfants en poussette, pour que nos entrées et sorties de l’hôpital ne soient pas le quitte ou double, je vous prie de bien vouloir tenter de faciliter notre vie roulante tant bien que mal.

Commentaires

  • N'oubliez pas ...si vous ne l'avez encore pas fait ...d'envoyer aussi votre récit au CARPA qui est très efficace en conseils et pressions aussi sur les pouvoirs publics.
    Bon courage

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